le diagnostic

Diagnostic jeunes

Des jeunes qui ont de plus en plus de mal à s’orienter dans leurs études, dans un monde complexe en pleine mutation, parfois angoissant.
Des jeunes en souffrance du fait d’une orientation dans une voie professionnelle plus souvent subie que choisie, d’une auto-censure de beaucoup par rapport à une projection dans des études longues et certains domaines professionnels, et de manque de confiance en soi.
Des jeunes qui ont du mal à s’insérer dans la vie professionnelle, en particulier pour ceux qui n’ont pas fait d’études, souvent issus de milieux défavorisés, mais aussi pour les Bac +5.

Des enseignants souvent démotivés et désabusés malgré leur motivation initiale, avec des taux d’absentéisme très élevés, y compris dans le privé.
Des enseignants mal valorisés par toutes les parties prenantes : élèves, parents d’élèves, Education Nationale, « grand public »…
Une formation et un accompagnement insuffisants des jeunes enseignants, que ce soit des débutants ou des reconversions professionnelles, véritable frein à l’embauche et à la fidélisation des enseignants.
Une gestion archaïque des ressources humaines par le Ministère avec des postes non pourvus et un absentéisme en augmentation alimentant un cercle vicieux.

Des jeunes qui, quand ils y sont aidés, découvrent que l’effort, le travail et l’envie peuvent être source de grande joie et d’épanouissement.
Une diversité et une richesse de talents dont notre société vieillissante à un impérieux besoin.
Des possibilités de plus en plus variées d’alterner expériences professionnelles et études qui permettent de tester et prendre des risques.
Des succès sur le terrain en local qui montrent que des solutions existent et fonctionnent, et pourraient être déployées plus largement.
Une prise de conscience progressive des gouvernements avec des bonnes mesures qu’il faut accompagner : développement de l’apprentissage, création des postes de Responsable de Bureau des Entreprises dans les lycées professionnels, stages de seconde obligatoires…

Des parents d’élèves qui peuvent rencontrer des difficultés à s’impliquer dans la scolarité de leur enfant, par manque de connaissance du système éducatif (en particulier à partir du collège).
Certains parents dans une forme consciente ou inconsciente de sous-traitance de l’instruction, voire de l’éducation de leurs enfants au système scolaire.
Certains enseignants parfois peu incitatifs à impulser une dynamique de coéducation avec les parents, du fait du comportement problématique d’une petite minorité de parents.
Certains parents d’élèves eux-mêmes confrontés à de graves difficultés (parler français, se loger et nourrir leur famille, familles mono-parentales, emplois précaires avec horaires décalés …).
Des parents d’élèves également perdus face à un monde en mutation : les écrans, les réseaux sociaux, l’implosion de la structure familiale, la transformation du monde du travail…

Difficultés à recruter quel que soit le secteur, le type d’organisation (public, privé, TPE, grands groupes…) et le niveau de formation et d’expérience.
Difficulté à fidéliser les collaborateurs.
Les métiers de « terrain », présentiels (commerce, artisanat, industrie, services à la personne…) en situation critique avec le développement du télétravail post COVID.
Une méfiance / défiance souvent trop fortes entre les générations.
Des entreprises / organisations ayant de plus en plus de postes non pourvus, rendant la charge de plus en plus lourde pour les titulaires, avec augmentation de l’absentéisme, des burn-out, des arrêts maladie… et l’instauration d’un cercle vicieux.
Un impact très significatif (et souvent non chiffré) sur la performance financière des organisations, et une détérioration de la qualité des services délivrés.

L’éducation demeure l’enjeu majeur pour chaque parent, après la santé des enfants.
Un sujet qui nous concerne tous, que nous soyons parents ou non, car elle concerne nos familles au sens large.
Un système éducatif qui gagne à être connu, mais qui peut faire peur à certains (notamment ceux qui parlent mal français, n’ont pas fait d’études…), ou à d’autres par méconnaissance de cet environnement ou d’à priori.
La capacité de chaque parent d’élève à apporter sa pierre à l’édifice, quelle que soit sa contribution : assister à une réunion d’information avec les enseignants, participer à une kermesse, s’engager comme parents d’élèves dans une fédération ou témoigner sur son métier…

Une jeunesse disponible, à potentiel, et à mobiliser.
L'opportunité de ré-enchanter le travail auprès des jeunes en développant toutes les interfaces possibles entre l’école et le monde des métiers (tester, échouer, rebondir, réussir…).
Des initiatives publiques qui renforcent les interfaces écoles / entreprises : développement de l’apprentissage, réforme du lycée professionnelle.
Des salariés qui sont en quête de sens.
Des salariés qui sont quasi tous de près ou de loin impactés par l’éducation des jeunes via leur famille.
Une expérience interface écoles / entreprises qui est toujours très enrichissante pour le collaborateur qui y consacre un peu de son temps, et créatrice de valeur pour l’entreprise à terme.
Un monde en mutation dans lequel la responsabilité Sociétale (RSE) devient de plus en plus clé.

sont sans emplois, ni en études, ni en formation: À 24 ans, cela touche 18% des jeunes.

sur 850 000, échouent au brevet des collèges et 17% sortent du système scolaire sans diplôme (ou avec juste le brevet).

rentrent en 2nde générale contre 80% pour ceux de milieux favorisés.

(Réseau d’Education Prioritaire) ont des parents inactifs ou « ouvriers » avec des réseaux professionnels limités.