Conseillère principale d’éducation (CPE) dans un collège en Seine Saint-Denis depuis quatre ans, Olivia Saint-Jullian partage avec nous comment le développement du Parcours Avenir peut permettre aux élèves de se projeter, de s’ouvrir sur des perspectives nouvelles et donc donner du sens à leur scolarité.
En deux mots, pouvez vous nous décrire votre métier actuel ?
Je m’appelle Olivia Saint-Jullian, je suis conseillère principale d’éducation (CPE) dans un collège en Seine Saint-Denis depuis quatre ans. Trois missions principales incombent aux CPE :
Quelles actions votre entreprise a-t-elle mise en place pour promouvoir l’engagement de ses collaborateurs sur des causes à impact ?
Qu'est-ce qui vous a poussé ou motivé à entreprendre ce genre d'actions ?
Dans l’éducation prioritaire, de trop nombreux élèves subissent leur orientation par manque de connaissance des différentes possibilités après le collège mais aussi du monde professionnel. A cela s’ajoute, une forme d’auto-censure très forte chez nos élèves. Ils ne s’autorisent pas à avoir de l’ambition, à se projeter pour certains dans des études longues ou dans certains domaines professionnels alors qu’ils en ont les capacités ! Il est donc essentiel d’ouvrir le collège sur le monde professionnel pour créer des opportunités.
Quels impacts positifs ces actions ont elles eu?
Toutes ces actions génèrent de la motivation chez les élèves qui peuvent se projeter, s’ouvrir sur des perspectives nouvelles et donc donner du sens à leur scolarité. C’est aussi très valorisant pour eux que des professionnels se déplacent, leur parlent, prennent du temps pour eux. Ces échanges permettent entre autres de lutter contre cette forme d’auto-censure.
Si vous aviez une recommandation à faire ?
Penser le Parcours Avenir de la 6ème à la 3ème avec des actions sur chaque niveau dans une logique de progression. Aujourd’hui le parcours Avenir est encore trop axé sur le niveau 3ème.