Clémence Grosjean est principale d'un collège à Rueil-Malmaison. Personnel de direction depuis 9 ans et auparavant professeur d'Histoire géo, elle a eu à cœur d'ouvrir ce collège un peu enclavé socialement au monde extérieur. Elle partage avec nous les nombreuses actions qu'elle a ainsi mises en place pour ses élèves pour qu'ils soient prêts à intégrer le monde professionnel avec ses codes, ses difficultés mais aussi ses succès.
En deux mots, pouvez vous nous décrire votre métier actuel ?
J'ai en charge un petit collège de 255 élèves, ce qui est tout petit pour un collège public d'Ile de France! Je dois faire en sorte que le cadre soit le plus propice pour que les élèves réussissent et que les personnels puissent travailler en toute sécurité et intégrité. Budget, sécurité, organisation, administratif, recrutement, discipline, etc. Tout doit être mis en œuvre pour que la communauté éducative travaille ensemble le mieux possible.
Quelles actions avez vous mises en place pour contribuer à développer les interfaces entre le monde du travail et celui de l’école (stages de 3é, échanges avec des jeunes… ) ?
Qu'est-ce qui vous a poussé ou motivé à entreprendre ce genre d'actions ?
J'ai eu à cœur d'ouvrir ce collège un peu enclavé socialement au monde extérieur. On prépare nos élèves pour qu'ils soient prêts à intégrer le monde professionnel avec ses codes, ses difficultés mais aussi ses succès.
Quels impacts positifs ces actions ont elles eu?
Je vois que les élèves sont plus à l'aise et cela ouvre leur curiosité. L'important ce n'est pas qu'ils aient une idée claire de leur métier en 3ème mais qu'ils découvrent ce qui existe et qu'ils aient envie de se donner les moyens d'y arriver. Quand l'école prend du sens et devient un moyen de réaliser ses ambitions, cela donne de la motivation pour travailler et réussir.
Si vous aviez une recommandation à faire ?
Obliger les enseignants à faire un stage en entreprise pour découvrir ce monde très différent de l'éducation nationale.